Anse à la Barque

L'Anse à la Barque est située en Basse Terre

entre Bouillante et Vieux Habitants 

Entre  Mer  et  Montagne

sur la côte sous le vent

- préservée du tourisme de masse -

L'Anse à la Barque est l'une des plus belles baies de la Côte-Sous-le-Vent,

elle délimite la frontière entre les communes de Vieux-Habitants et de Bouillante.

La mer s'engouffre, dans ce lieu, sur plus de 400 mètres, offrant aux bateaux un refuge

privilégié par mauvais temps. Du large, les marins repèrent son entrée par deux phares.

Le calme et la couleur ""aigue marine"" des eaux caractérisent sa beauté !

On raconte que les capitaines de galions venaient autrefois y jeter l'ancre.

La légende colporte que l'un de ces galions, chargé de louis d'or, est venu s'échouer au large

de cette anse et les fonds sous marins seraient les gardiens de ce trésor inestimable.

L’Anse à la Barque est d’abord un refuge naturel exploité bien avant la colonisation française,

au temps de la colonisation espagnole puis des corsaires.     

Les premiers colons français exploitent le site dès les débuts de la colonisation française        

et devient rapidement un port et une zone de carénage pour les bateaux.

Les épaves de deux corvettes napoléoniennes reposent dans l’anse entre 2 et 7 mètres de fond,

avec nos palmes, masques et tubas on peut aisément voir les ponts et canons au fond.

Ces corvettes ont été sabordées sous la menace anglaise en 1809.

Le phare jaune du côté de Bouillante, sur les hauteurs de l’anse, est construit à l’emplacement   

de l’ancienne batterie, des restes de canons font face à la mer.    

On y accède du Point de vue sur la route, côté nord.  

Le long du chemin, il reste les épaves du matériel de débarquement des marchandises.

L’arrière terrestre de l’Anse est une mangrove au sein d’une cocoteraie où les ruines d’une

ancienne indigoterie datant du milieu du XVIIe siècle, sont toujours visibles.

Une indigoterie fabriquait la teinture indigo à partir d’une plante fermentée

dans divers bassins d’eau douce.